big-business-board-game5 clés pour des Business Games réussis !

Tous les résultats des enquêtes de satisfaction en entreprise le montrent : apprendre de manière continue fait partie des besoins les plus importants pour la satisfaction à long terme de vos employés. Au-delà de ce fait, le monde change tellement vite que les compétences et le savoir de votre personnel doivent être constamment revus et augmentés si vous voulez simplement rester compétitif sur votre marché.

Le problème est que les formations ne sont pas toujours très efficaces. Vos employés sont souvent insatisfaits et finissent par ne pouvoir appliquer que 5 à 10% de ce qu’ils ont vu lors de cette journée où ils étaient absents et indisponibles pour assumer leurs tâches quotidiennes.

Et si il existait un moyen plus efficace, plus rentable de former vos employés que la formation classique ?

Serait-il possible d’apprendre plus rapidement et en s’amusant ?

Michel Grisar est concepteur de Business Games depuis plus de 20 ans. Sous le nom de Management Learning Systems (www.managementlearningsystems.com), il a conçu des Business Games dans des domaines aussi diversifiés que le travail en équipes, l’initiation à la gestion financière, le marketing, le développement durable… Il a animé des formations dans le monde entier auprès de clients comme : Apple, Electrabel, Arcelor, Fiat, JP Morgan, Michelin…

Voyons avec lui, en 5 clés fondamentales, comment un Business Game peut vous aider à atteindre vos objectifs de formation tout en permettant à vos employés de s’amuser et de se rencontrer dans une ambiance positive.

Pierre-Yves Hittelet

Alors que l’être humain adore apprendre en général, et bien sûr plus fortement encore dans des domaines qui l’intéresse (dans mon cas, la philosophie, le management, la finance, la sociologie, la spiritualité, l’écologie…), force est de constater que les méthodes d’apprentissage classiques ne sont pas toujours à même de répondre à cette envie d’acquérir de nouvelles connaissances.

De plus, quand on compare le temps passé à recevoir l’information d’un professeur et ce qui est finalement retenu, la perte est énorme !

Mais que pouvons-nous observer des modes d’apprentissage traditionnels que nous avons connus trop souvent :

  • Très certainement le côté passif : le maître parle, l’apprenant écoute.
  • L’évaluation punitive : celui qui n’a pas de bons points à l’examen a raté (alors qu’en fait, c’est surtout la démonstration que le prof et le système d’apprentissage n’ont pas bien fait leur boulot).
  • L’absence d’utilité perceptible : pourquoi vouloir ingurgiter des choses qui ne serviront à rien ?
  • L’individualisme de fait : on travaille seulement pour ses résultats à soi.
  • L’absence d’esprit d’équipe : et pourtant la collaboration motive et l’union fait la force !

Il existe pourtant (et parfois depuis longtemps !) des manières plus efficaces et enthousiasmantes d’ingurgiter de nouvelles matières.

De fait, en 1946, dans son livre Audio-visual methods in teaching, le Dr. Edgar Dale montre déjà l’efficacité relative des différentes méthodes d’apprentissage dans ce qu’il a appelé The cone of experience (traduit par Le cône de l’apprentissage). Il en ressort les évaluations suivantes. Après deux semaines, nous avons tendance à nous rappeler :

  • 10% de ce que nous avons lu
  • 20% de ce que nous avons entendu
  • 30% de ce que nous avons vu
  • 50% de ce que nous avons vu et entendu
  • 70% de ce que nous avons dit
  • 90% de ce que nous avons dit et fait.

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Ces évaluations sont bien entendu des ordres de grandeur qui peuvent, par exemple, varier fortement d’une personne à l’autre. Elles montrent néanmoins que plus la source d’apprentissage est tangible (dire et faire), plus l’enregistrement dans la mémoire sera bien ancré.

C’est sur cette base que j’ai décidé de construire mes méthodes d’apprentissage sur le principe du Business Game.

Mais pourquoi, et surtout comment, un bon Business Game peut-il vous permettre de mieux apprendre ?

  1. Il donne une vue d’ensemble du problème et le participant est libre de le résoudre selon la perspective qui l’intéresse.
  1. Il invite le participant à utiliser les connaissances et expériences qu’il possède déjà.
  2. Il permet la mise en pratique immédiate.
  1. Chacun apprend et comprend par un processus d’expérimentation et de découverte, à son rythme, en équipes, ce qui est nécessaire, dans l’enthousiasme.
  1. Et bien sûr, grâce à son côté jeu, il éveille l’intérêt et la curiosité : l’apprentissage redevient un plaisir et les résultats sont démultipliés !

La valeur d’une formation dépend en effet de sa valeur ajoutée en termes de savoir-faire utilisable par les participants pour le compte de l’entreprise. Le Business Game permet d’atteindre cet objectif avec plus d’efficacité et le sourire en plus !

Que du bon sens en effet ! Voilà en d’autres mots pourquoi un Business Game fonctionne aussi bien :

  • Il associe le passif (lecture, écoute, vision) à l’actif (discussion, action, prise de décision, travail en groupe…)
  • La théorie est immédiatement mise en pratique
  • L’autoévaluation et l’autocorrection s’ensuivent naturellement
  • Le travail en équipes enrichit la réflexion individuelle
  • La cohésion en ressort renforcée
  • L’aspect « game » génère l’enthousiasme, même pour les matières les plus sérieuses
  • L’apprentissage est démultiplié !

Comme l’a reconnu un jour l’imprimeur-éditeur-écrivain-naturaliste-inventeur-homme politique américain Benjamin Franklin : « Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends. »

Deux exemples pratiques de Business Games :

  • Company Experience ®: un Business Game permettant de s’initier aux bases de la gestion et de la finance. Les participants MLS-Constellation-2travaillent en équipes et gèrent en concurrence une entreprise visualisée devant eux. Personne n’a envie de perdre : chacun veille donc à faire le meilleur résultat. Pour cela, il faut établir la stratégie gagnante, faire un plan financier qui tienne la route, négocier correctement avec la banque et les clients, gérer la production… Et puis aussi : établir le compte de résultats et le bilan, calculer les ratios financiers.

Grâce à l’aspect éminemment pratique et au travail en équipes – sans parler de l’enthousiasme ! – les participants en sortent ravis d’avoir compris ces notions qui leur paraissaient si sombres et qu’il leur aurait fallu des dizaines d’heures de triste étude pour assimiler.

  • People ®: un exercice de travail en équipes très simple démontrant la tendance spontanée que l’on a à travailler selon sa logique et ses objectifs à soi, à oublier l’intérêt général (même si chacun y gagnerait) et ce d’autant plus qu’il y a un peu (ou beaucoup) de pression.

Imaginez expliquer cela de façon théorique à un groupe. Qui oserait prétendre être opposMLS-People-1é à ces bonnes règles de savoir-vivre et de collaboration ? La compassion est un terme à la mode. Et pourtant… Entre les prétentions et la réalité des faits, il y a un énorme fossé d’égocentrisme et d’attitudes défensives qui coûte un paquet de milliards chaque année, que ce soit aux entreprises ou aux nations. Sans parler de la qualité des rapports humains.

Au terme de l’expérience People ®, chacun a vu de ses propres yeux ce qui est notre tendance défensive spontanée, ainsi que son impact négatif pour tous. Le bénéfice qu’il y a pour chacun à réellement travailler ensemble saute aux yeux. L’esprit d’équipe s’est renforcé. Des conclusions pratiques en sont tirées. Un plan d’action est défini. Grâce au Business Game. A nouveau, dans l’enthousiasme !

Alors, que diriez-vous d’un bon Business Game pour enrichir vos connaissances avec efficacité et dans l’enthousiasme ?

michel

Michel Grisar

michel.grisar@managementlearningsystems.com

+32 475 45 93 33

www.managementlearningsystems.com

Si vous voulez en savoir plus sur le sujet, je vous recommande ce livre:

Pierre-Yves Hittelet