Les 5 bonnes raisons qui motivent les Belges à entreprendre

L’enquête réalisée par Amway et relayée par différents journaux comme le Vif L’Express ou L’Echo a récemment montré que 73% des Belges ont un avis favorable sur l’entrepreneuriat. 25% par contre ne voient pas le fait de se lancer d’un si bon œil. Comme nous l’avions écrit dans notre précédent article, de 73% qui ont un avis favorable, seulement 32% se verraient entreprendre eux-mêmes. Et au bout du compte, seulement 5% le font réellement. On peut donc parler d’une sérieuse perte dans le processus… Mais finalement, quelles seraient les (bonnes) raisons des Belges de se lancer comme entrepreneur ?

Voyons ensemble ce que l’enquête de Amway révèle sur les motivations des Belges. Par ordre d’importance :

1) Accomplissement personnel 69%

Et oui, créer son business, sur base de sa propre créativité est la raison première des Belges. C’est plutôt une bonne nouvelle quand on sait qu’aimer ce que l’on fait est une condition de départ si l’on veut réussir ce que l’on entreprend!

2) Etre son propre patron 64%

C’est sûr que comme les mentalités du management dans beaucoup de grosses structures n’évoluent pas aussi vite que les besoins et vues de l’esprit des nouvelles générations d’employés, devenir son propre patron est peut-être une bonne idée pour beaucoup.

3) Deuxième salaire potentiel 45%

Evidemment, la crise a son effet, que l’on veuille l’accepter ou pas et un revenu additionnel est une bonne raison de démarrer une activité complémentaire. Cela donne également la possibilité aux personnes qui voient leur activité secondaire prendre de l’ampleur de se positionner par rapport à leur emploi fixe.

4) Revenir sur le marché 43%

Beaucoup de personnes victimes des coupes de coûts dans les entreprises se retrouvent sur le marché de l’emploi. Malheureusement, il n’est pas si facile pour eux de retrouver un emploi. Ils se présentent donc sous statut d’indépendant comme consultant, expert, freelance.

Bonne idée ! Pour autant que les entreprises évoluent plus rapidement vers le recours aux freelances. Les mentalités devraient également évoluer un peu plus de ce côté-là.

5) Meilleur équilibre de vie 40%

Evidemment, l’indépendant aura probablement plus le choix de ses horaires que celui de l’employé qui se le voit la plupart du temps imposé par son employeur. Par contre, j’espère que les candidats entrepreneurs ne se font pas d’illusions sur le volume d’heures à investir dans leur projet s’ils veulent réussir.

Mais il ne suffit pas d’avoir des bonnes raisons, il faut aussi se sentir prêt à se lancer. Or, comme vous pouvez le voir ci-dessous dans le tableau récapitulatif publié dans L’Echo, seulement 13% des Belges sont contents des formations et apprentissages de l’entrepreneuriat.