8 techniques pour améliorer votre communication

Quel que soit votre métier, votre personnalité, ou vos aspirations profondes dans la vie, la qualité de votre communication va affecter les relations que vous entretenez avec les personnes qui vous entourent. Vous avez une famille, des amis, des collègues, des clients, un conjoint, des enfants…

Et une grande partie de vos journées est consacrée à interagir avec ces personnes. La qualité des relations que vous arrivez à construire grâce à une communication bien développée va également profondément affecter votre qualité de vie. De fait, trouvez-vous agréable de vivre avec un conjoint en colère, un collègue qui vous nie ou un client qui vous insulte ?

Plutôt que de laisser au hasard la construction de relations saines avec les personnes qui vous sont chères, voyons ensemble 8 techniques très efficaces pour améliorer votre communication et donc vos échanges avec ces personnes qui font partie de votre vie.

1) Synchroniser votre posture physique

Même si nous avons une tendance naturelle à le faire lorsque nous voulons vraiment nous connecter à quelqu’un, si vous voulez donner l’impression à une personne que vous l’écoutez avec attention (et d’ailleurs faire un effort pour réellement écouter cette personne) observez son langage corporel et sa posture physique et adaptez la votre pour faire miroir à la sienne. Même si cela peut paraître un détail, les études et l’expérience montrent que les personnes se sentent plus écoutées et mieux comprises quand leur interlocuteur adopte une posture similaire à la leur. Vous pouvez étendre votre adaptation à la vitesse de parole, à la hauteur de voix, à la gestique des mains. Les résultats sont étonnants !

Veilliez tout de même à éviter de vous faire prendre en flagrant délit d’imitation  🙂

Lire également notre article: Nos émotions influencent-elles notre santé?…ou bien est-ce le contraire ?

2) Regarder dans les yeux

En fonction de votre tempérament naturel, c’est à dire le plus souvent si vous êtes plutôt introverti ou extraverti, vous aurez plus ou moins de facilité avec ceci. Prenez l’habitude de regarder votre interlocuteur dans les yeux pendant vos échanges. Il s’agit là d’une des manières les plus efficaces d’établir une réelle relation. Attention toutefois de ne pas intimider votre interlocuteur avec un regard trop soutenu, à moins que cela ne soit voulu bien sûr! 🙂

3) Ecouter plus

Une des plus grandes difficultés dans la relation à l’autre quel que soit le contexte est simplement de tempérer son envie de parler de soi. Nous avons trop souvent le réflexe de vouloir ramener les choses à nous même. Prenez-donc l’habitude de parler moins et d’écouter plus. Vous pouvez par exemple dans un premier temps observer le temps de parole de chaque personne dans un contexte donné. Admettons que vous voyez un ami pour boire un verre, qui parle le plus ? Est-ce que le temps de parole est également réparti ?

Quand vous écoutez plus, les personnes avec qui vous êtes en relation auront tendance à avoir plus confiance en vous et à vous apprécier plus.

4) Remercier votre interlocuteur

Jusqu’à présent, nous avons plutôt concentré notre attention sur votre capacité d’écoute. Voyons maintenant comment s’assurer que votre communication en retour est positive et efficace.

Si vous avez bien écouté votre interlocuteur, et que vous allez commencer à parler, commencez par le remercier pour ce qu’il/elle vient de dire. Même et surtout si il s’agit de quelque chose de difficile à entendre. De fait, si le message de votre interlocuteur est positif, se voir remercier lui fera plaisir. Si il s’agissait par contre d’un feedback constructif, d’une plainte ou même d’une agression, remercier la personne est extrêmement désarmant et vous placera dans une meilleure position pour faire entendre votre point de vue.

Cela peut se faire tout simplement de cette manière : « merci pour votre feedback, j’en prend bonne note ».

Cette simple technique de communication appelée « La réception » permet de désamorcer bien des conflits. De fait, la plupart des escalades verbales ont lieu parce qu’un ou les deux participants veulent être sûr que leur avis ou leur message a été entendu. Chacun répète alors son message de plus en plus violemment jusqu’à ce que l’autre dise tout simplement : « j’ai entendu, je comprends… »

5) Poser des questions intéressées

Notre cerveau fonctionne un peu comme une centrale nucléaire. Une fois que le système est mis en route, on ne peut pas l’arrêter. La turbine tourne jour et nuit. Le cerveau crée donc en permanence des histoires pour « s’occuper ». Quand on écoute une personne, on est donc la plupart du temps absorbé dans une suite de pensées auto-générées rapportant le discours de l’autre à notre histoire personnelle. Nous sommes donc plus en train de préparer notre réponse qu’à vraiment écouter ce que l’autre raconte. Malheureusement, notre interlocuteur s’en rend compte, même inconsciemment et ne se sent pas très écouté. Si dès qu’il s’arrête de parler, vous enchainez avec : « cela me rappelle ceci ou cela que moi j’ai vécu… », cette relation ne va pas aller très loin.

Plutôt que de vous battre contre cette tendance naturelle du cerveau, canalisez son envie de s’occuper en essayant de trouver un maximum de questions à poser à cette personne que vous écoutez. Cela s’appelle « l’écoute active ».

Essayez de « rentrer » réellement dans l’histoire de cette personne, comme si vous deviez ensuite la raconter à quelqu’un d’autre.

Votre interlocuteur se sentira entendu, apprécié et reconnu et vous vous surprendrez également à apprécier plus volontiers ce qu’il vous raconte.

6) Tenter de comprendre l’autre

Nous avons une tendance naturelle à croire que notre monde intérieur, notre façon de voir les choses est universelle. Rien n’est moins vrai ! Chaque être humain a une manière d’appréhender le monde tout à fait spécifique en fonction de sa culture, de son expérience, de son âge… Et même si nous prenons régulièrement le temps de nous introspecter et de découvrir d’autres façons de voir les choses, nous ne pouvons pas nous empêcher de régulièrement croire que tout le monde devrait voir les choses comme nous les voyons…

Quand vous êtes en conversation avec une personne que vous ne connaissez pas encore trop bien (et parfois même avec une personne que vous connaissez depuis longtemps), cela peut donc être fascinant et beaucoup plus productif d’essayer de comprendre comment elle fonctionne que de s’offusquer de ces attitudes, ou agissements.

Posez-vous ce genre de questions : « Qu’est-ce qui est important pour elle ?…Pourquoi serait-il touché à ce point par ce qui a été dit tout à l’heure ?…Serait-elle plus sensible à ce genre de comportement que moi… ? »

Il y a toujours une bonne raison au comportement d’une personne. Comme on le voit en Programmation Neuro-Linguistique, toutes les intentions sont d’abord positives. Nous sommes tous avant tout en recherche de bonheur et en train d’essayer d’éviter la souffrance. Tentez-donc de comprendre l’autre et de trouver ces motifs d’action.

7) Parler en « je »

Lorsque vous voulez exprimer votre point de vue maintenant, il va être essentiel de vous exprimer en « je » et d’éviter au maximum d’utiliser le « tu ». Cela veut dire que si vous voulez dire que la situation a été difficile pour vous, ne dites pas : « tu as été vraiment difficile cet après-midi », mais « cela a été très difficile pour moi cet après-midi. »

La raison majeure d’éviter d’utiliser le « tu », c’est que la personne à qui vous vous adressez se sentira tout de suite agressée et que sa réaction naturelle sera d’attaquer en retour. Vous serez alors pris dans une spirale de violence.

C’est une technique très puissante même si parfois un petit peu difficile à mettre en place, principalement parce que cela demande beaucoup de vigilance au début.

Prenez donc l’habitude en cas de conflit de bannir le « tu » et de parler de ce que vous ressentez en disant « je ».

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8) Eviter « toujours » et « jamais »

Une dernière technique à utiliser en cas de désaccord ou de conversation difficile est d’éviter d’utiliser « toujours » et « jamais » lorsque vous parlez du comportement de votre interlocuteur. A bannir donc : « tu fais toujours ça quand… », « tu ne m’aides jamais à… ». La raison principale pour ne pas utiliser jamais et toujours, est que votre interlocuteur ne cherche plus à comprendre le message que vous essayez de lui transmettre, mais essaye de faire valoir qu’il n’est pas « jamais » ou « toujours » comme ceci ou comme cela. Vous êtes donc pris dans un dialogue de sourds.

Soyez donc vigilant et tentez de remplacer « toujours » par « souvent » ou « régulièrement » et jamais par « pas très souvent », « rarement ».

Votre interlocuteur ne sentira plus le besoin de se justifier ou de se défendre et pourra se concentrer sur le message que vous essayez de lui transmettre.

Voilà, nous espérons que vous avez ici de quoi améliorer la qualité de votre communication et de vos relations. Il va de soi que c’est un travail sans fin et que d’autres techniques existent. Nous tenterons de vous en transmettre d’autres dans les temps qui viennent…

En attendant, partagez cet article avec votre entourage ou les personnes qui en auraient besoin 🙂

   

écrit par Pierre-Yves Hittelet